Terrains
de sport

La construction de terrains de sport est réalisée par des entreprises spécialisées dans les infrastructures sportives. Ces sociétés assurent la conception et la réalisation complète de terrains de football, rugby, tennis, athlétisme ou multisports, depuis les études techniques jusqu’à la mise en jeu.

Les grands constructeurs de terrains de sport sont des entreprises reconnues pour leur expertise technique, leur capacité à livrer des projets clés en main et leur conformité aux normes internationales. Parmi les leaders du secteur figurent Gregori International, acteur français de référence présent en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient, spécialiste des terrains de football, golfs, stades et infrastructures sportives de proximité.

La construction d’un terrain de sport nécessite une approche technique globale, associant ingénierie, matériaux performants et savoir-faire spécialisé.

Chaque projet repose sur une analyse précise du site (topographie, nature du sol, climat, usage sportif) afin de concevoir une structure adaptée — qu’il s’agisse d’un terrain de football, de rugby, d’athlétisme ou multisports. Le choix du revêtement (gazon naturel, synthétique ou hybride) dépend des besoins du client et des normes sportives internationales (FIFA, FFR, IAAF, FIBA, etc.).

1. Étude de sol et conception technique : analyse géotechnique, nivellement, drainage et choix du type de gazon (naturel, synthétique ou hybride).
2. Terrassement et drainage : mise en forme du terrain, installation du système de drainage pour éviter l’accumulation d’eau.
3. Couche de fondation : mise en place de matériaux stabilisants (gravier, sable, géotextile) assurant la planéité et la résistance.
4. Pose du gazon : semis ou déroulage de gazon naturel, installation de gazon synthétique ou système hybride selon l’usage sportif.
5. Irrigation et finitions : pose d’un réseau d’arrosage, installation d’équipements périphériques (clôtures, buts, éclairage, tribunes).

Le coût de construction d’un terrain de sport dépend de plusieurs facteurs : la surface, le type de revêtement (gazon naturel, synthétique ou hybride), les équipements intégrés (éclairage, arrosage, clôtures, gradins) et les contraintes du site (arrivées eau, électricités, climat...).

1. Niveau « club / usage régulier » (terrain plein format, gazon synthétique ou naturel, infrastructure correcte) une estimation entre 100 000 € et 300 000 €
2. Niveau « compétition internationale avec une certification FIFA » (terrain 105 × 68 m, une estimation allant de 500 000 € à 1 100 000 € (voire plus selon pays & équipements)

Le gazon naturel offre un confort de jeu optimal et une esthétique reconnue. Il convient aux terrains professionnels ou d’entraînement, à condition de disposer d’un entretien régulier et d’un bon système de drainage.

Le gazon synthétique est idéal pour les zones à forte utilisation ou les terrains de proximité. Résistant, praticable toute l’année et certifié par la FIFA Quality, il limite les coûts d’entretien et assure une excellente disponibilité du terrain.

Le gazon hybride, combinant fibres synthétiques et gazon naturel, représente la solution la plus avancée pour les stades haut de gamme : il garantit stabilité, résistance et homogénéité de jeu quelles que soient les conditions climatiques.

1. Terrain de football : entre 90 x 45 m et 105 x 68 m, soit environ 4 000 à 7 000 m².
2. Terrain de rugby : environ 100 x 70 m, avec zones d’en-but comprises.
3. Terrain multisports (basket, volley, handball, mini-foot) : de 20 x 12 m à 44 x 22 m, selon les usages.
4. Terrain de tennis : 23,77 x 10,97 m pour un court standard.
5. Piste d’athlétisme : environ 400 m de périmètre, avec une emprise totale dépassant 15 000 m².

Les principaux cadres de référence concernant la construction d’une surface sportive sont :

1. FIFA Quality / FIFA Quality Pro pour les terrains de football, qu’ils soient en gazon naturel, synthétique ou hybride.
2. World Athletics pour les pistes d’athlétisme, assurant conformité en matière de dimensions, de revêtements et de drainage.
3. FFR, FIBA, ITF, IHF, etc. pour les sports spécifiques (rugby, basket, tennis, handball).
4. Les réglementations locales relatives à la sécurité, à l’accessibilité, à l’environnement et à la gestion des eaux pluviales.

La nature du sol : il doit être stable, drainant et adapté à la structure du terrain. Une étude géotechnique préalable est indispensable.

Le drainage : un système efficace est essentiel pour éviter la stagnation de l’eau et préserver la planéité du terrain.

Le nivellement et la planimétrie : la tolérance de pente doit être minimale pour assurer un écoulement maîtrisé des eaux de pluie.

Le choix du revêtement : gazon naturel, synthétique ou hybride, selon les conditions climatiques, le niveau d’usage et la fréquence d’entretien.

Les équipements périphériques : arrosage automatique, clôtures, éclairage, mobilier sportif et voies d’accès doivent être intégrés dès la conception.

Il s’agit d’adapter son process de maintenance selon le type de surface :

1. Gazon naturel : l’entretien comprend la tonte régulière, la fertilisation, le désherbage, l’arrosage maîtrisé et les travaux de regarnissage ou de défeutrage pour maintenir une surface homogène et résistante.
2. Gazon synthétique : il demande un brossage fréquent, un recompactage du remplissage, un nettoyage des déchets et un contrôle du drainage pour éviter toute dégradation prématurée.
3. Gazon hybride : il combine les deux approches, avec un suivi agronomique précis et des opérations mécaniques adaptées à la structure renforcée du sol.

Un entretien bien planifié prolonge la durée de vie du terrain et garantit une qualité de jeu constante tout au long de l’année.

Quelque soit le type de surface, un arrosage est nécessaire, même pour une surface synthétique

Pour un gazon naturel, l’arrosage est généralement effectué 2 à 4 fois par semaine, voire quotidiennement en période de forte chaleur. L’objectif est de maintenir une humidité suffisante dans les 10 à 15 premiers centimètres du sol.

Pour un gazon hybride, la fréquence est similaire mais ajustée selon la densité des fibres et la porosité du substrat.

Le gazon synthétique ne nécessite pas d’arrosage régulier, sauf pour refroidir la surface lors de fortes chaleurs ou avant certaines compétitions pour améliorer le confort de jeu.

Le drainage est une composante essentielle dans la qualité d’un terrain de jeu, voici les étapes principales pour drainer un terrain de sport

Une structure drainante composée de couches successives (gravier, sable, géotextile) favorisant l’infiltration et l’évacuation de l’eau.

Un réseau de drains perforés installés sous la surface, reliés à un exutoire ou à un bassin de rétention.

Un nivellement précis du terrain pour assurer une pente douce (souvent de 0,5 à 1 %) facilitant l’écoulement de l’eau vers les points bas.

Un système complémentaire d’arrosage et de gestion des eaux pluviales, optimisant la régulation hydrique du sol.

1. Le niveau d’éclairement exprimé en lux, mesuré à la surface du jeu.
   • Terrains d’entraînement : environ 200 à 300 lux.
   • Compétitions régionales : 500 à 750 lux.
   • Stades professionnels et diffusion TV HD : 1000 à 2000 lux.
2. L’uniformité de la lumière, qui doit éviter les zones d’ombre ou d’éblouissement.
3. La température de couleur (généralement entre 4000K et 6000K) pour reproduire fidèlement les couleurs du jeu.
4. L’efficacité énergétique, avec recours à la technologie LED, plus durable et moins consommatrice.